George Ojie-Ahamiojie, EdD, est professeur agrégé d’hôtellerie et de tourisme à l’Université du Maryland Eastern Shore. Dans son article « Using Collaborative Learning to Elevate Students’ Educational Experience » paru dans le Faculty Focus, il effectue un survol très riche des connaissances en matière d’apprentissage collaboratif, des principes aux bonnes pratiques, en passant par les bénéfices et les défis que constituent cette modalité d’enseignement. En voici quelques exemples:
Exemples de principes:
« Avec la responsabilité individuelle [notre emphase], les personnes étudiantes sont tenues responsables de leur part du projet de l’équipe et s’assurent que leur contribution fait partie du résultat global. La contribution individuelle permet d’éviter le phénomène de la « paresse sociale » [social loafing; personne étudiante parfois appelé « boulet » ou « passager clandestin » dans un travail d’équipe], c’est-à-dire que certains élèves s’appuient sur d’autres membres du groupe pour achever le travail de l’équipe et s’en attribuent le mérite. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
« L’interdépendance positive signifie que les personnes étudiantes peuvent réussir et échouer en tant que groupe, car le succès de l’équipe est le résultat de la contribution de chacun de ses membres. L’interdépendance positive crée une synergie communautaire qui permet aux élèves de travailler ensemble et de réussir en atteignant leurs objectifs communs… » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
Exemples de bénéfices:
« L’un des principaux avantages de l’apprentissage collaboratif est qu’il favorise l’apprentissage en profondeur [deeper learning] et la compréhension. En permettant le développement et la discussion de leurs idées, en articulant leurs pensées et en écoutant de nombreux points de vue, les personnes étudiantes sont poussées à s’engager davantage dans le contenu du cours. Cela peut conduire à une rétention significative et à la capacité d’appliquer les connaissances de manière novatrice… » [Nos emphases. Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
« L’apprentissage collaboratif peut réduire la charge de travail de [la personne enseignante] parce que les personnes étudiantes se soutiennent mutuellement dans leur apprentissage. Par conséquent, la personne enseignante peut assumer un rôle de facilitatrice, de guide et d’observatrice plutôt que de donner des cours magistraux et de diriger l’apprentissage. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase. Note: la personne enseignante travaille surtout différemment, pas nécessairement moins, alors que l’accompagnement individualisé peut être exigeant.]
Exemples de défis:
« L’apprentissage collaboratif implique une gestion complexe de la classe, qui diffère de l’enseignement magistral traditionnel. Pour être efficaces, les personnes enseignantes doivent être compétentes dans l’élaboration d’activités, le suivi de la dynamique de groupe et la mise en place de discussions dynamiques. Un manque de planification, de préparation et de soutien peut conduire au chaos, à un travail de groupe improductif et désorganisé… » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
« Certaines personnes étudiantes peuvent être réticentes à l’apprentissage collaboratif parce qu’elles ont l’habitude d’être passives, d’adopter des approches centrées sur l’enseignant et [de recevoir] un enseignement traditionnel direct. Toutefois, il est possible de surmonter ce problème en démontrant les avantages et le raisonnement ayant mené à l’apprentissage collaboratif et, en même temps, en soutenant cette transition. Les personnes étudiantes gagneront à partager leurs connaissances et à vivre des activités d’apprentissage structurées pour surmonter ces réticences (Dillenbourg, Jarvela, Fisher, 2009). » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
Exemples de bonnes pratiques:
« Définir clairement les objectifs d’apprentissage qui correspondent aux activités du groupe. Les activités d’apprentissage collaboratif doivent être soigneusement conçues pour soutenir des objectifs d’apprentissage spécifiques. Les personnes enseignantes doivent réfléchir à la manière dont le travail de groupe s’appuiera sur l’intelligence, l’expertise et les personnalités [des personnes étudiantes]. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
« Développer les compétences de collaboration des personnes étudiantes. Les compétences de collaboration peuvent être développées par de l’enseignement explicite et en demandant aux personnes étudiantes de pratiquer des compétences de communication essentielles telles que l’écoute active, le retour d’information et la résolution des conflits. Ces compétences peuvent renforcer l’efficacité de l’apprentissage collaboratif. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
« Débriefing et réflexion. Le débriefing est essentiel à la fin d’une activité collaborative. Il donne aux groupes le temps de réfléchir à leur performance et à leurs résultats, ce qui peut les informer et être utilisé pour des améliorations futures. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
Source: Using Collaborative Learning to Elevate Students’ Educational Experiences, Faculty Focus