Suggéré par ma collègue Francheska Gaulin. Nous avions déjà discuté du storytelling transmedia à diverses occasions dès 2010. L’intérêt de cet article, c’est surtout d’identifier Mme Prune Lieutier, doctorante à l’UQAM et directrice de conception chez Fonfon numérique (associé aux éditions André Fontaine, où elle développe un volet numérique interactif) comme une interlocutrice privilégiée au Québec pour tout ce qui concerne ces questions en matière pédagogique.
Selon les notes bio de la conférence qu’elle donnait au Cinéma Ex Centris cette semaine, elle “s’intéresse aux processus de création impliqués dans les projets de littérature augmentée pour jeunes publics. Ses objectifs sont d’une part d’identifier et analyser les nouveaux modèles de travail apparaissant dans le cadre de ce type d’oeuvres, et d’autre part de dégager des perspectives d’activités en classe, pour les enfants et adolescents.” (Ex Centris, 2015)
” « Moi, je crois beaucoup à ça, dans le domaine de l’éducation, d’arriver, par le ludique, à faire passer l’information factuelle. » Le transmédia permet une implication qui serait bénéfique à l’apprentissage et à l’engagement des élèves. En faisant référence aux créations des fans, Mme Lieutier mentionne qu’elle a rarement vu des adolescents écrire autant que dans un univers qu’ils connaissent et qu’ils aiment. « Ils produisent des choses originales, ils produisent, ils écrivent, ça les implique. Ils produisent de la vidéo, des images, c’est très créatif. »” (Mathys, 2015)
Sources:
Cinéma Ex Centris, “La narration transmédia, c’est quoi ça?“, conférence du 3 mars 2015, site de “La semaine dont vous êtes le héros”
Mathys, Catherine, “La narration transmédia au secours de l’éducation?“, Blogue Triplex, Radio-Canada, 3 mars 2015