Croisé dans mon fil Twitter, une courte capsule mettant en scène Philippe Meirieu qui tente de répondre à la question posée en titre.
Dans sa réflexion, Meirieu y fait ressortir différents éléments d’intérêt pour les éducateurs.
- Distinguer l’attractivité de la vérité, notamment en lien avec les biais pouvant exister dans les algorithmes produits par les géants du web. À titre d’exemple, il mentionne que les éducateurs ont un rôle à jouer pour guider leurs étudiants à comprendre comment les algorithmes fonctionnent et à explorer au-delà des premiers résultats de recherche obtenus sur le web – qui ont tendance à présenter d’abord et avant tout ce qui est populaire, et potentiellement manipulés, afin de confirmer nos propres impressions sur le monde (par exemple, une théorie du complot).
- Mesurer l’impact et gérer la montée des systèmes de contrôle, où les décisions prises par des systèmes se substituent à l’humain en interprétant des données des profils individuels (par exemple, afin de manipuler le vote populaire). À son avis, il faut se méfier d’intérêts qui voudraient écarter la réflexion sur les valeurs et promouvoir les valeurs en faveur d’une vision purement technique pour guider les choix de société.
- Utiliser l’IA pour soutenir l’action des enseignants et des travailleurs dans différents domaines, et non les remplacer.
À voir!
Source: @carineaoun1