C’est l’avis de Joel Mills, conseiller à l’apprentissage technologiquement assisté de l’Université de Hull dans le Yorkshire (Royaume-Uni) qui présente le potentiel pédagogique de Minecraft en formation supérieure.
“The secondary school sector has woken up and seen the potential that Minecraft has, and I think the higher education sector is just starting to wake from its sleep about what can happen,” Mr Mills said. “There are so many universities picking it up and trying it out, and I think we will see more innovative projects in higher education that use Minecraft as a tool.” (Havergal, 2015)
Pour lui, le populaire jeu permet d’explorer de manière accessible (le chocolat) des concepts difficiles (le brocoli) avec les étudiants. M. Mills estime que ce ludiciel offre…
- une courbe d’apprentissage très faible,
- une programmation facile,
- des possibilités infinies.
À l’Université de Hull, Minecraft est utilisé par exemple pour permettre aux étudiants de reproduire les travaux d’un architecte du 20e siècle à partir des plans ou pour les amener à excaver des ruines médiévales, puis en reconstruire le village tel qu’il était à l’époque.
“Putting people in an environment where it’s OK to fail, where it’s safe to get things wrong, and where it’s OK to rebuild and change is an enlightening process,” he said. “Through experiential learning, exploration and experimentation, we can really start to get underneath the barriers that could be there in some situations.” (Havergal, 2015)
M. Mills est en nomination pour le titre de Technologue d’apprentissage de l’année par l’Association for Learning Technology britannique.
Outre l’Université de Hull, l’article cite l’Université de Lancaster qui reproduit son campus dans Minecraft pour d’éventuelles visites virtuelles.
Source: Havergal, Chris, “Minecraft: striking gold in the classroom?“, Times Higher Education, 27 août 2015