À l’occasion de la conférence EducPros du 24 novembre portant sur le e-learning, le journaliste Jean Chabod-Serieis s’entretient avec Antoine Amiel, fondateur et dirigeant de Learn Assembly, un cabinet de formation au numérique. Pour M. Amiel, il est primordial que les employés soient des acteurs de la formation. Selon lui, s’ils considèrent que l’offre n’est pas adaptée, ils iront tout simplement voir ailleurs. L’offre se doit d’être séduisante et, pour se faire, le e-learning doit y occuper une place.
«Je crois à la règle des 70-20-10, poursuit Antoine Amiel : 70 % de l’apprentissage du salarié se fait en position de travail ; 20 % en partageant avec les collègues lors d’échanges informels ; 10 % en formation présentielle.»
Dans ce sens, les entreprises s’attendent à voir le mix présentiel-distanciel, ou blended learning. De plus, les formations hybrides ne doivent pas mobiliser le salarié plus de deux jours.
L’article de Chabod-Serieis souligne aussi pour la formation sur mesure, l’importance de mettre en avant l’ingénierie pédagogique que maîtrisent les établissements dans le cadre d’appels d’offres. C’est leur plus-value.
Chabod-Serieis recueille aussi les propos de Nicolas Hernandez, fondateur et dirigeant de 360 Learning (conseil en e-learning), à l’égard du défi du e-learning pour les établissements du supérieur. Il soulève la difficulté de se structurer et de constituer une équipe dédiée aux offres e-learning et blended mêlant plusieurs acteurs. Pour Nicolas Hernandez, fondateur et dirigeant de 360 Learning (conseil en e-learning), « les établissements ont encore du mal à aligner plusieurs acteurs en interne autour d’une stratégie. » Monsieur Hernandez souligne également la difficulté pour les établissements à se lancer rapidement dans un projet avec une entreprise.
En conclusion, l’article soulève l’importance pour les établissements de collaborer avec des partenaires externes.
Source : Chabod-Serieis, “Formation continue dans les universités : le défi de l’e-learning“, Educpros, 23 novembre 2016.