Je suis depuis 2015 le GameLab Competition, un concours annuel de niveau universitaire supporté par Ubisoft pour stimuler les vocations dans le milieu du jeu. L’objectif du concours consiste à développer en 10 semaines un prototype qui soit fonctionnel dans le respect des thèmes et contraintes imposés par un jury. Le thème de cette année était “spectacle”.
…[C]e thème invitait les compétiteurs à réfléchir à des moyens d’impliquer une audience externe dans le gameplay du jeu et à créer une expérience engageante, aussi bien pour les joueurs que pour les spectateurs. Les prototypes proposés, devaient, entre autres, permettre aux spectateurs d’interagir avec une ou plusieurs mécaniques du jeu.
Pour Yannis Mallat, PDG des studios canadiens d’Ubisoft, ce thème est “lié à l’avenir de l’industrie du jeu vidéo”.
Cette année, pour la première fois à ma connaissance, l’équipe de l’Université de Sherbrooke figure parmi la liste des gagnants avec son projet Odeum et se voit décerner le prix de la meilleure qualité des «3C» (caméra, personnages, commandes).
J’ai bien tenté d’en savoir plus sur le projet, mais il me faudra investiguer davantage. Je n’ai trouvé aucune information à propos du projet Odeum sur le site de notre université.
Rappelons qu’au terme de cette compétition les participants peuvent espérer combler 10 emplois ou stages chez Ubisoft, en plus de se partager l’équivalent de 22 000$ en bourses d’études, réparties de la façon suivante :
- 1 x 8 000$ pour le meilleur prototype
- 7 x 2 000$ pour les meilleurs…
- défi et innovation
- design de jeu
- direction et réalisation artistique
- qualité des 3 C (caméra, personnages, commandes)
- expérience utilisateur
- créativité et intégration du thème
- prix spécial du jury
Source: Revert, Paul, “Concours universitaire Ubisoft : Seaside Circus remporte le prix du meilleur prototype“, Jeux.ca, 30 avril 2019
Veilleuse pendant plus de 10 ans, mes recherches et sujets d'intérêt tournaient autour des multiples usages de la vidéo à des fins d'enseignement et d'apprentissage. Je resterai, même à la retraite, fidèle lectrice de ce blogue qu'est L'Éveilleur!