Suggéré par mon collègue Marc Couture. Les enseignants Keith Edmunds du Collège Assiniboine à Brandon, au Manitoba, et Sharon Lauricella, professeure de communications et médias numérique à la Ontario Tech University d’Oshawa, s’inquiètent de l’ambiance d’enseignement et d’apprentissage lourde dans le contexte de la pandémie (nous en avons parlé notamment ici et ici). Ils estiment plutôt que…
« [l]es personnes étudiantes qui apprennent dans un cadre ludique bénéficient d’une meilleure motivation à apprendre, d’une créativité accrue, d’une diminution du stress attribué à la classe et d’un environnement d’apprentissage globalement plus positif. De même, les membres du corps professoral qui adoptent la pédagogie ludique ne démontrent pas seulement un intérêt pour l’amélioration de l’apprentissage des étudiants et étudiantes, mais ouvrent également la porte à la possibilité d’apprécier davantage leur travail… » [Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)]
Le principal avantage du plaisir (fun) est qu’il s’agit d’un puissant motivateur intrinsèque, contrairement aux notes qui constituent un motivateur extrinsèque. Considérant que les personnes enseignantes devraient également trouver plus de plaisir à enseigner dans un contexte de pédagogie ludique, les auteurs y voient une solution gagnants-gagnants. Selon eux, la pédagogie ludique est « une philosophie d’enseignement qui reconnaît l’importance de l’amusement, du jeu, de l’espièglerie et de l’humour, sans pour autant sacrifier la rigueur académique ou intellectuelle » (notre emphase).
Ils rappellent cependant la difficulté de « calibrer » ce plaisir pour rejoindre le plus grand nombre:
« The difficulty with fun is that it is inherently subjective. One cannot make others have fun, and one student’s idea of fun may be different from another’s. Instructors can simply create the conditions in which students are likely to have fun. And we argue that doing so is worth the effort. »
Ils proposent donc quatre conseils pour intégrer cet esprit ludique à nos cours, sans que cela ne semble forcé.
- Être de bonne humeur. Évidemment, un comportement positif est plus accueillant pour les personnes étudiantes, mais l’humour peut aussi les aider à se souvenir de la matière (Wanzer, Frymier et Irwin, 2010). L’inclusion d’illustrations, d’exemples, de problèmes ou d’histoires humoristiques peut être intégrée dans la plupart, sinon la totalité, des environnements pédagogiques.
- Le jeu n’est pas seulement de la ludification. De nombreux formateurs ont ludifié (gamified) leurs cours à l’aide d’outils technologiques, mais l’état de jeu (play) commence par de l’anticipation à l’apparition de nouvelles idées, se poursuit avec la tension et l’excitation de l’apprentissage. Le jeu lui-même devient un outil qui permet à la personne étudiante de s’engager et d’expérimenter de nouveaux concepts.
- Créer et développer une communauté. Offrir aux étudiants et étudiantes la possibilité d’interagir de manière ludique, par exemple dans le cadre de petits groupes de discussion en personne ou en ligne, améliore les relations interpersonnelles, avec tous les avantages qui sont associés à cette amélioration. Même les introvertis peuvent participer à des enquêtes ou à des jeux en ligne, ce qui nécessite peu de participation verbale ou d’apparition à la caméra de leur part.
- Modéliser un état d’esprit ludique. Les enseignants ont tout intérêt à adopter un état d’esprit ludique, caractérisé par l’enjouement et la bonne humeur. L’enthousiasme des personnes enseignantes à l’égard des contenus de cours encourage les personnes étudiantes à se plonger dans l’apprentissage. [Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)]
Source: Edmunds, Keith et Sharon Lauricella, « Ludic Pedagogy: Schooling Our Students in Fun », Faculty Focus, 23 avril 2021