Le professeur Claude Garcia, dans son billet de février sur le blogue “Profs mis à l’examen” du journal Le Monde, propose une petite réflexion fort à propos en ces temps où les MOOCs font des vagues et les salles de classe “s’interactivent” et se renversent.
Il est clair que les technologies changent. Par ce qu’ils font (ou pas) avant, pendant et après leur prestation d’enseignement – un peu comme pour la classe inversée -, les professeurs permettent (ou pas) à leurs étudiants de devenir actifs et investis de leur tâche d’apprenants.
“Aucune technique aussi bonne soit-elle, ne peut être copiée passivement; le prof doit se l’approprier, la faire sienne, l’adapter à sa façon d’être en classe, avec les élèves.
Plus important: Si on veut impulser une véritable inflexion pédagogique, on ne peut pas compter uniquement sur le dévouement et la bonne volonté des profs. il faut aussi mettre des moyens, par exemple dégager des moyens humains (heures de décharges) pour produire des modules utilisables par des collègues, récupérer, améliorer, optimiser des expériences locales etc…” (Garcia, 2014, nos emphases)
Comme quoi la pédagogie active passe nécessairement par un professeur en action.
Source: Garcia, Claude, “Pas de pierre philosophale en pédagogie“, Le Monde.fr Blogs, 16 février 2014.
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