Un article intéressant qui traite surtout des difficultés du ce médium chez nous, en les comparant à des histoires à succès au Canada anglais et aux États-Unis.
“Ce n’est pas que la qualité des podcasts québécois soit défaillante, au contraire. Le problème, c’est l’écosystème financier. À peu près pas de commanditaires. peu près pas de pub. Quelques dons qui proviennent d’une minorité des auditeurs et qui, dans le temps de L’Analyse des Geeks, ne suffisaient pas à couvrir les frais de l’émission même si nous la faisions bénévolement.
En fait, à ma connaissance, tous les podcasts québécois qui ne sont pas des baladodiffusions d’émissions de Radio-Canada sont menés par des bénévoles…” (Laramée, 2015)
D’après l’auteur, l’avenir de la baladodiffusion québécoise nécessite que certains producteurs puissent en vivre. Pour cela, il faudrait augmenter les revenus de publicité, mais on se retrouve devant une situation de poule ou d’oeuf: « [Cette option] exigerait une forte augmentation de l’auditoire, afin de forcer quelques commanditaires potentiels à prêter attention au podcasting québécois. » (Laramée, 2015)
Quel lien avec la formation? S’il n’y a pas de marché et d’habitude pour la baladodiffusion commerciale, comment espérer que les balados académiques fonctionnent? Les étudiants ne vivent pas en vase clos. Même si les contenus sont forts différents, les habitudes d’écoute personnelle auront certainement un impact sur l’ouverture ou non face un nouveau médium pour la diffusion de contenus pédagogiques.
Source: Laramée, François-Dominic, “L’état de la baladodiffusion, ici et ailleurs“, Branchez-vous, 17 juin 2015
Intéressant. Je suis un “fan” du réseau techno TWIT (http://twit.tv) qui assure son financement grâce à de la publicité intégrée à même ses capsules (et non par des bannières ou autres moyens plus intrusifs). Leur modèle est souvent cité comme étant exemplaire et fonctionne maintenant depuis plus de 10 ans.