Les prédictions concernant l’impact des développements en intelligence artificielle (IA) sur la formation universitaire alimentent les débats depuis un bon moment déjà. Certains affirment que l’IA vient bouleverser l’éducation et que les universités n’ont pas le choix de rapidement s’adapter pour préparer les étudiants à intégrer un marché du travail en pleine mutation:
This has become a significant concern for higher education executives, finding that their business models could be disrupted as they fail to meet workforce demands. A 2018 Gallup and Northeastern University survey shows that of 3,297 U.S. citizens interviewed, only 22% of those with a bachelor’s degree said their education left them “well” or “very well prepared” to use AI in their jobs.
Toutefois, des chercheurs soulignent que le phénomène ne concerne actuellement qu’un petit pourcentage des emplois ayant le potentiel d’être automatisés :
Still, there are those who say automation is not as drastic as many are predicting. Researchers Melanie Arntzi, Terry Gregoryi and Ulrich Zierahn found in their study of 21 member countries of the international Organisation for Economic Co-operation and Development that only about 9% of jobs on average are automatable. (NDLR: notre emphase)
Un récent panel se penchant sur comment les universités américaines peuvent mieux répondre aux besoins des apprenants a tout récemment mis à l’avant-plan des opinions divergentes, alors que certains prônent l’adoption rapide de changements à la formation, d’autres croient plutôt que les impacts de l’IA sont grandement exagérés et que la formation universitaire peut s’adapter progressivement aux besoins du marché:
“I know the autonomous acts that recently happened make it seem that way, but these are single events, said Gabrielli. It’s going to change rather more slowly, which is not to say we don’t need to make skills and credentials and opportunities available throughout life, of course we do. But, just at the time when so many people are knocking at that door I do think it can be empty rhetoric at time.”
Un élément sur lesquels les panélistes ont semblé s’entendre est la nécessité de préparer les étudiants à l’employabilité tout au long de la vie, plutôt que de tenter de prédire ponctuellement quels types d’emplois seront disponibles dans l’avenir et gérer l’offre de programmes selon les aléas du marché. Une stratégie potentielle : faciliter la reconnaissance des différents types de formation suivies à l’extérieur des universités et les inclure au parcours de formation, en conjonction avec l’établissement d’étroites collaborations avec les différents acteurs du secteur privé:
Richard Lester, technician development manager at Toyota USA, who was in the same panel discussion with Cartney, agreed. “True collaboration between education and business is critical,” he said, because standards drive program content, resources, occupational alignment and continuous improvement.”
À lire!
Source: Chatlani, Shalina. Is AI disrupting higher education? Education Dive, 19 juin 2018.