Le Comité d’éthique (COMETS) du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) a publié en juin 2017 un avis intitulé Réflexion éthique sur le plagiat dans la recherche scientifique.
La table des matières nous permet de constater que l’avis touche plusieurs dimensions du sujet tel qu’il se vit en enseignement supérieur et en recherche :
On peut lire à la page 5 de l’avis que
[l]e plagiat en recherche est avant tout une tromperie vis-à-vis des collègues et du public : « le plagiat est une usurpation du rôle de chercheur, il révèle une imposture. Il n’est pas falsification, il est confiscation de la substance de l’idée créatrice à celui qui l’a délivrée; il n’est pas déformation, il est captation de la pensée novatrice de celui qui l’a avancée » (Guglielmi G. J. et Koubi G, 2012).
Pour éviter de commettre du plagiat, l’avis recommande la formation de tous les personnels oeuvrant en recherche au respect de la propriété intellectuelle, et en remettent la responsabilité aux directeurs de recherche dans le cas des doctorants. Il leur appartient également de former leurs étudiants au bon usage des technologies numériques, aux compétences informationnelles, rédactionnelles et de référencement documentaire. Bien sûr, les bibliothécaires peuvent les assister mais pas se substituer à eux, car ces compétences s’apprennent en profondeur dans le quotidien de la recherche.
Pour éviter d’être plagié, l’avis recommande, entre autres choses, de conserver des preuves matérialisées (comptes rendus, publication d’avant-projets…), de signer des ententes dans lesquelles est précisée la stratégie de publication, d’utiliser les licences Creative Commons…
Source –
CNRS. Publication de l’Avis n°2017-34 du 27 juin 2017 : “Réflexion éthique sur le plagiat dans la recherche scientifique”. Site du CNRS. 5 juillet 2017