Dans le cadre des consultations que mène actuellement la Ville de Québec sur la mobilité durable, la direction de l’Université Laval a joint sa voix à celle de ses associations étudiantes qui demandent à la Ville la création d’un laisser-passer universel avec l’objectif de désengorger les artères.
« Le projet de laissez-passer universel (LPU) est dans les cartons depuis plus de 10 ans à l’Université Laval. Les étudiants ont été consultés en 2009 sur la question et ont accepté à 76 % de payer 60$ par session pour obtenir ce laissez-passer.
Le projet n’a toutefois jamais vu le jour, étant donné qu’à l’époque, le Réseau de transport de la capitale (RTC) estimait que les investissements nécessaires étaient trop importants. Une étude du RTC faisait état d’un manque à gagner de 1,7 million $ et d’investissements de 5,7 millions $ pour soutenir l’achalandage. »
Dans quelques établissements dont l’Université de Sherbrooke et le Cégep de Sherbrooke, ce programme est en vigueur depuis plus d’une décennie. La mise en oeuvre d’un tel programme dans d’autres universités pourrait-elle faire perdre à l’UdeS un atout différenciateur? On peut croire que l’effet sera faible compte tenu du fait que le choix d’un établissement est davantage lié aux programmes et aux méthodes d’enseignement si on se fie notamment au sondage interne à qui est fait auprès des visiteurs lors des portes ouvertes de l’UdeS.
Cloutier, Patricia. 2017. « L’UL plaide pour un laissez-passer d’autobus à rabais. » Le Soleil. 14 août 2017.
Plan de mobilité durable de la Ville de Québec.