Sonia me transfère cette rubrique « Hack (Higher) Education » fort bien faite et qui est parue dans le Inside Higher Ed hier. Audrey Watters revient sur l’année 2012 comme « année des MOOC » par divers éléments:
- D’abord une chronologie très complète des différents moments forts de l’année en lien avec les MOOC (Udacity en janvier, Coursera en avril, EdX en mai, etc.);
- Un rappel historique de l’origine oubliée des MOOC (connectivistes);
- Un regard sur les dimensions technologiques et pédagogiques de ces plateformes (xMOOC vs cMOOC) en soulignant les problèmes liés à l’évaluation et à la rétention des étudiants;
- Plusieurs très bonnes questions encore en suspens (avec hyperliens vers des articles qui les abordent):
- « What happens when we outsource public education to for-profit companies?
- What about cheating?
- What about labor issues?
- What about intellectual property?
- What about cultural imperialism?
- What about licensing?
- What about open education and OER?
- How will universities fund upper division classes if the lower division ones (the ones that typically subsidize an entire department) can be taken online for free?
- What about credits ?
- Who counts as a “superstar professor”?
- What will be the attraction of the on-campus experience in the face of all these MOOCs? »
- Quelques réflexions quant à un progressif « degroupage » (unbundling) des fonctions universitaires (« content delivery, assessment, credentialing, research, mentorship, affiliation and networking, job placement ») dans la foulée des plus récentes évolutions technologiques. Les universités ne monopoliseraient plus toutes ces fonctions.
L’auteure ne manque pas de souligner que 2012 a sans doute aussi été l’ « année de l’hyperbole »!
Source: Watters, Audrey, « Top Ed-Tech Trends of 2012: MOOCs », Inside Higher Ed, 18 décembre 2012