Ma collègue Francheska Gaulin me suggère cet article de Robert Talbert, un professeur de mathématiques à l’Université d’état Grand Valley au Michigan dont nous suivions les réflexions sur son blogue Casting Out Nines, notamment en lien avec la classe inversée et l’abandon de l’exposé magistral comme seule méthode pédagogique.
En congé sabbatique pour l’année 2017-2018, le professeur Talbert agit à titre de chercheur en résidence pour la compagnie Steelcase à Grand Rapids, Michigan: “Specifically, I’ll be working with Steelcase Education and the Workspace Futures group to conduct research and provide professional development focusing on the use of technology and learning spaces to promote active learning.”
C’est dans ce contexte qu’il réfléchit à ce que devrait permettre une salle de classe organisée pour faciliter l’apprentissage inversé (en mode hybride, mais également complètement en présentiel).
- La configuration par défaut pour un espace d’apprentissage inversé devrait être “sociale”.
- Alors que l’on valorise l’interaction sociale par défaut, un espace d’apprentissage inversé devrait permettre une gamme d’activités sociales, y compris le choix de travailler individuellement.
- Un espace d’apprentissage inversé devrait permettre l’utilisation de la technologie tout en assurant un équilibre entre numérique et analogique.
- Un corollaire au troisième point, un espace d’apprentissage inversé devrait permettre la capture et la diffusion de l’information.
- Un espace d’apprentissage inversé doit être massivement multimodal. (Par là, Talbert veut dire que plusieurs activités différentes pourraient se dérouler sous le même toit).
- Un espace d’apprentissage inversé doit être reconfigurable. [traduction libre]
Pour alimenter la réflexion de quiconque pense à réorganiser des espaces de classe.
Source: Talbert, Robert, “The case for space in flipped learning“, blogue éponyme (rtalbert.org), 17 novembre 2017