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La formation s’internationalise dès le primaire: quel impact sur les universités?

Sonia Morin me suggère cet article de Hans de Wit, professeur et directeur du Center for International Higher Education au Boston College. Il est également chercheur associé à la Nelson Mandela Metropolitan University en Afrique du Sud.  Il constate que l’internationalisation des formations commence de plus en plus tôt dans divers pays.  On donne même l’exemple extrême de parents chinois prêts à payer plusieurs milliers de dollars pour envoyer leurs enfants dans des maternelles “internationales”.

Que ce soit pour sensibiliser les jeunes à des questions globales, pour leur ouvrir des opportunités de stages à l’étranger ou pour leur permettre d’apprendre des langues étrangères, les ordres primaire et secondaire s’internationalisent.  Cela pourrait changer la donne au niveau du recrutement:

  « Higher education has to realise that internationalisation starts not only at the university but before that and they should support and collaborate with the other levels of education, take advantage of this development and build their own strategy on it. » (de Wit, 2o15) 

Hans de Wit évoque le fait que ces cursus internationaux, autrefois surtout le fait d’établissements privés réservés aux élites, commencent à apparaître dans certains réseaux publics.  Les universités devront donc en tenir compte dans leur propre offre de formation…

« So, these internationally educated children might end up with a much more national education if the universities are not offering adequate international solutions and curricula to them and this will end up with them going abroad again if they can afford it. » (de Wit, 2o15) 

Toutefois, l’auteur estime que la conception de l’internationalisation – qui se limite souvent à la mobilité étudiante dans les institutions universitaires – devra évoluer pour inclure l’ensemble de la formation et de l’apprentissage si l’on veut prendre avantage de telles passerelles:

 « As long as internationalisation is primarily identified with mobility in higher education and not with teaching and learning and international learning outcomes at all levels, we will miss out on the opportunity to give students from less privileged backgrounds access to international study. » (de Wit, 2o15) 

Source: de Wit, Hans, “School internationalisation: Whose opportunity?“, University World News, 14 août 2015

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À propos de l'auteur

Jean-Sébastien Dubé

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