Marc Couture me fait suivre un article du Inside Higher Ed sur ce que certains commentaires ont appelé les MOOC 2.0. L’auteur est un professeur de biologie de Harvard qui travaille maintenant à titre de chef de projet pour HarvardX, l’initiative MOOC de la prestigieuse université.
D’après Thomas, alors que la première vague de MOOC (2012-2013) s’intéressait davantage à la mise en marché de la formation en ligne gratuite, cette nouvelle vague “2.0” “post-engouement” cherche à identifier les meilleures pratiques pour l’enseignement à de très grands groupes d’étudiants. Il encourage les formateurs qui se lancent dans les MOOC à s’attaquer à des questions assez fondamentales:
- How much are MOOC students actually learning?
- What makes a course the most engaging?
- What assessment types promote learning?
- Do different disciplines benefit from different styles of online teaching?
- How does the type of content (e.g. text vs. video) affect learning?
- How does user experience and the production value of videos impact student retention and learning?
- What types of student interactions promote learning and retention?
- Can instruction be personalized in a way that promotes learning?
Outre le petit vade-mecum qu’il propose pour ceux qui seraient tentés par l’aventure de la recherche en apprentissage que permettent les MOOC (grâce au très grand nombre de “sujets” étudiés), il donne la référence à une revue de littérature en sciences de l’éducation proposée par son collègue Joseph Williams. Il semble y avoir là du matériel très riche.
Source: Thomas, Marshall, “MOOC Research Learning Curves“, Inside Higher Ed, 3 décembre 2014