En parallèle à la lettre d’opinion très médiatisée des ministres Blanquer (ministre français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports) et Roberge (ministre de l’Éducation du Québec) souhaitant faire la lutte à la culture de l’annulation/ du bannissement, Thot Cursus ressort cet article du rédacteur Alexandre Roberge, article qui, je l’avoue, m’avait échappé.
On explique d’abord le fonctionnement d’une bulle de filtres comme suit…
…[u]ne personne verra des textes et des réactions d’individus correspondants (sic) à ses visions du monde, excluant la plupart du temps celles trop différentes. Couplés au mécanisme cognitif du biais de confirmation, les réseaux donnent l’idée que les autres ont tort. Une approche manichéenne du bien contre le mal qui nuit à la discussion en ligne. […] Pour certains observateurs, il en va de la survie de la démocratie.
Partant d’une dizaine d’articles parus entre 2018 et 2020, Roberge [le rédacteur, pas le ministre] estime que « [r]appeler aux étudiants de s’intéresser au-delà de sa bulle de filtres apparaît essentiel. Cela permet de mettre en lumière les limites de sa connaissance et de comprendre comment ses semblables voient le monde. Ainsi, ils pourront davantage aller à la rencontre des autres et avoir des échanges constructifs. » [nos emphases]
L’article donne également des exemples d’activités pédagogiques favorisant l’ouverture de telles ornières numériques.
Source: Roberge, Alexandre, « Sortir les étudiants de leur bulle de filtres », Thot Cursus, 19 novembre 2020 (mise à jour le 17 octobre 2021)