Nasrin Mirsaleh-Kohan est professeure à la Texas Woman’s University. Elle enseigne la physique basée sur l’algèbre et la physique basée sur le calcul. S’apercevant que ses étudiantes n’étaient pas toutes très attentives lors de la présentation d’un syllabus. Afin de leur démontrer l’importance de « pratiquer la résolution de problèmes et d’examiner comment la physique peut fournir des compétences applicables dans la vie réelle » [notre emphase], elle a tout arrêté pour leur proposer l’activité suivante:
« …J’ai demandé à mes étudiantes de chacune prendre un morceau de papier et, sans y écrire leur nom, de diviser la page en trois colonnes. Dans la première colonne, elles devaient écrire leurs problèmes, ou tout ce qui les empêchait de dormir la nuit. Dans la deuxième colonne, je leur ai demandé de proposer des solutions aux problèmes de la première colonne. Et enfin, dans la troisième colonne, je leur ai demandé d’écrire ce qui les passionne. Je leur ai donné cinq minutes, en leur demandant d’écrire les premières choses qui leur venaient à l’esprit. »
Chaque colonne a une raison d’être précise:
Première colonne: Énumérer des problèmes concrets et réels rencontrés dans la vie quotidienne. « These problems were real. My students were going through very stressful times of their lives. These events had affected many aspects of their lives, but with a little nudge, they had come up with concrete solutions. »
Seconde colonne: « [J]’ai voulu qu’elles commencent à se concentrer sur les solutions ; à analyser ce qu’elles savent et comment elles peuvent résoudre certains problèmes. » [notre emphase]
Troisième colonne: « [Cette colonne] devait leur apprendre que certains des problèmes qu’elles rencontrent sont dus à leurs objectifs individuels ou à leurs passions. » [notre emphase]
Elle explique les liens qu’elle fait entre les trois colonnes ainsi…
« …[E]n pensant à nos passions, nous devenons plus heureux et nous nous dirigeons automatiquement vers un meilleur état d’esprit, ce qui rend plus probable que nous puissions résoudre nos problèmes, ou du moins penser à nos problèmes de manière efficace. L’autre raison était d’aider les étudiantes à se sentir plus autonomes et à faire le lien entre leurs passions et les difficultés qu’elles traversent. Je voulais que mes étudiantes réfléchissent à leurs défis à travers leurs ambitions afin de voir qu’elles choisissent cette voie pour améliorer leur avenir… » [notre emphase]
Je trouve sa conclusion émouvante…
[Texte en anglais traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) puis ajusté.]« …En tant que formateurs, lorsque nous entrons en classe, nous réfléchissons souvent à la manière d’enseigner efficacement notre matière à nos étudiants. Nous faisons de notre mieux pour être compréhensifs et respectueux, mais souvent nous ne savons pas ce qu’elles ou ils vivent. C’est avec humilité que j’ai pu constater que mes étudiantes étaient disposées à partager avec moi leurs luttes, leurs espoirs et leurs rêves. Cette activité m’a permis de nouer avec elles des liens de plus de façons que je n’aurais pu l’imaginer ! »
Source: Mirsaleh-Kohan, Nasrin, « Encouraging Your Students Through a Three-Column Activity », Faculty Focus, 27 mai 2020