Des diverses pratiques pédagogiques dites « à impact élevé » (comme les portfolios électroniques, le service à la collectivité et la recherche de premier cycle, etc.), les autrices de cet article – Shondra Hood et Aysa Galbraith de l’Université de l’Arkansas -, considèrent que les travaux et projets collaboratifs sont probablement les plus faciles à implanter à l’intérieur d’un cours. Elles rappellent que la National Association of Colleges and Employers mentionne la communication, la pensée critique, l’équité et l’inclusion, ainsi que le travail d’équipe comme autant de compétences nécessaires pour se préparer au marché du travail. En travaillant en équipe, les personnes étudiantes développeront dont des habiletés qui leur serviront à l’université, mais bien au-delà.
« Les activités d’apprentissage collaboratif sont un excellent moyen d’aider les personnes étudiantes à faire preuve d’esprit critique, à communiquer efficacement, à prendre en compte les pensées et les points de vue des autres et à travailler ensemble pour résoudre des problèmes. »
(traduit avec DeepL.com, puis ajusté; nos emphases)
Hood et Galbraith offrent divers conseils pour implanter les travaux d’équipe en classe. Si certaines de leurs propositions peuvent laisser songeur parce qu’elles semblent élémentaires, il est toujours bon de se faire rappeler de commencer par de petits pas. Avouons aussi qu’ils nous arrivent de sauter certaines de ces étapes…
- Expliquer clairement le but de l’activité aux personnes étudiantes. Si l’activité est signifiante, elles s’y engageront davantage.
- Préciser des attentes de résultats claires. Savoir ce qu’elles doivent remettre et comment le produit final sera évalué permet aux personnes étudiantes d’investir leur temps et leur énergie judicieusement.
- Fournir un échafaudage et des lignes directrices pour accompagner la gestion du temps. Lors de travaux de plus longue haleine, des dates de remises intermédiaires permettent de comprendre comment chaque partie du travail mène à une étape subséquente, d’offrir de la rétroaction formative et de découper la tâche en sous-tâches plus faciles à accomplir.
Par ailleurs, sachant que les personnes étudiantes ont souvent besoin d’être encouragées à travailler en équipes (gêne, compromis, etc.), elles suggèrent quelques activités favorisant les travaux d’équipe.
- Des activités brise-glace au début d’un cours pour les personnes étudiantes apprennent à se connaître;
- De la révision en vue d’examens à l’aide d’outils comme Kahoot, de productions de guides d’études collaboratifs ou en divisant la matière à réviser.
- L’attribution de matériel à présenter en équipe devant toute la classe, afin d’amener les personnes étudiantes à réfléchir aux meilleures façons de partager de l’information avec un auditoire.
- La résolution en équipe de problèmes ouverts authentiques (pour lesquels il existe plus d’une solution) permet aux personnes étudiantes d’analyser une situation sous plusieurs angles afin de retenir certaines solutions. Cela développe également l’apprentissage autonome.
Source: Hood, Shanda et Galbraith, Aysa (9 décembre 2024), Fostering Teamwork: Implementing Collaborative Assignments as High-Impact Practice, Faculty Focus.