En réponse à la demande du marché du travail, avec des horaires plus souples, ainsi que la possibilité de suivre les formations à temps partiel ou à distance, les programmes universitaires courts (de 6 à 30 crédits) sont de plus en plus populaires.
Bien qu’on retrouve une plus grande offre en administration, en éducation, en santé et dans le domaine des langues, on propose aujourd’hui des programmes courts dans tous les domaines.
Selon L’actualité, les programmes courts représentent le tiers des formations dans les universités québécoises, comparativement à la moyenne canadienne qui est de seulement 10 %. Les universités francophones, avec, en tête, l’UQAM, l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval, proposent le plus grand choix de programmes. On parle d’une centaine de programmes pour chacune d’elles.
La popularité de ces diplômes courts soulève le débat. Ont-ils la même valeur que les programmes de grades? Lise Bissonnette et John R. Porter auteur du Rapport du chantier sur une loi-cadre des universités, publié en 2013, s’interrogeaient déjà sur cette question. Ils craignent que les universités ne s’éloignent des besoins permanents de scolarisation élevée. Du côté des universités, on défend le point en soulevant que les universités s’adaptent, que les programmes courts répondent à un besoin différent, complémentaire et qu’ils ne sont pas en concurrence avec les programmes de grade.
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Source : Grégoire, Isabelle, Les nouveaux diplômes payants, L’Actualité, 24 octobre 2016