Malgré l’annonce que la plupart des activités pédagogiques seront dispensées en ligne cet automne, plusieurs institutions canadiennes rapportent un maintien ou une hausse de leurs inscriptions estivales. Des exemples…
- L’Université de Waterloo: 19 000 étudiantes et étudiants cette année, ce qui est semblable à l’an dernier et constitue l’une des plus importantes cohortes d’été au Canada.
- L’Université Dalhousie: augmentation de 8 % par rapport à l’an dernier.
- L’Université de Saskatchewan: augmentation de 11 % par rapport à l’an dernier (malgré une baisse de l’offre de cours à cause des mesures de distanciation sociale).
- L’Université de Toronto: augmentation de 20 % par rapport à l’an dernier.
- La University of British Columbia: augmentation de 32 % (campus de Vancouver) et augmentation de 45 % (campus d’Okanagan).
- L’Université de Winnipeg: augmentation de 140 % du nombre d’inscriptions pour les cours d’été (plus du double : de 1 500 l’an dernier à 3600 cette année).
Toutefois, il serait hâtif de conclure que les candidates et candidats adoptent spontanément ces nouvelles modalités d’enseignement. Il faudrait plutôt y voir le flétrissement d’autres options.
Ainsi, il est fort probable que plusieurs étudiantes et étudiants potentiels choisissent d’investir dans la formation universitaire compte tenu de la situation économique actuelle où de nombreux emplois ont disparus.
“Will our students coming out of high school want to take a term off or a year off? The typical things you would do in a gap year, like work or travel, or volunteer, if those aren’t really compelling, then I think being in university will be a very good option,” Ms. [Patti] McDougall [vice-provost teaching, learning and student experience at the University of Saskatchewan] said.
Source: Friesen, Joe, « Summer enrolment up at universities despite online shift during pandemic », The Globe and Mail, 18 mai 2020