Ce matin dans La Presse, on rapportait les propos que le recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton, a tenus devant l’Association des MBA du Québec :
«Il y a moyen d’évoluer vers une relation où certains employeurs pourraient nous identifier les besoins en formation qu’ils auraient pour les deux années à venir. Ce pourrait être là pour nous une source de revenus». «Bien entendu, ce n’est pas uniquement aux employeurs de définir ce que doit être l’université de demain, qui doit rester libre et autonome. À la question Faut-il s’attendre à voir plus de chaires ou de programmes subventionnés par l’entreprise privée à l’Université de Montréal? «Tout est possible», a répondu le recteur Breton.
L’Université Laval a mis sur pied un programme de Chaires de leadership en enseignement (CLE) et ce, depuis au moins 2011.
Dans le même ordre d’idées, on pouvait lire sur le site d’Educ-Pros que des industriels du Luxembourg financent à 100% un doctorat. Pour l’instant, seuls les domaines des technologies de l’information, de la construction et de l’ingénierie sont concernés. “Nous souhaitons ouvrir le doctorat à la finance, au droit et aux biotechnologies” d’ajouter le vice-recteur académique de l’Université du Luxembourg, Éric Tschirhart.
L’idée d’un rapprochement avec le privé n’est pas neuve mais elle pourrait prendre de l’ampleur devant la situation financière actuelle des universités au Québec.
Sources –
Leduc, Louise. Le recteur de l’UdeM plaide pour un rapprochement avec le privé. La Presse. 30 janvier 2015.
Authemayou, Céline. Au Luxembourg, un doctorat financé à 100% par les industriels. Educ-Pros. 29 janvier 2015.
Il faut aller chercher l’argent là ou il y en a… tout en s’assurant de ne pas devenir obnibulé par l’appât du gain!