Bruno Guglielminetti dans Le Devoir ce matin:
« …Car s’il y avait encore un doute dans votre tête, vous pouvez le dissiper, le cellulaire intelligent est là pour de bon et prendra de plus en plus de place dans les années à venir.
Vos enfants et vos petits-enfants font partie d’une génération de consommateurs qui sont toujours branchés, et ces téléphones intelligents sont en quelque sorte une passerelle vers leur réseau social qu’ils peuvent joindre partout en tout temps et de différentes façons, soit par la voix, le texte, par la photo, la vidéo ou par géopositionnement. »
Le journaliste écrit à propos du nouvel iPhone 3GS, mais ce n’est pas important. Ce qui me fascine encore là-dedans, c’est la puissance du facteur « mobilité ». Si vous m’aviez parlé de l’avenir d’Internet et des communications informatisées en 2002-2003, j’aurais eu raison sur beaucoup de points, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela. Pourtant, toutes les innovations pointaient dans cette direction (miniaturisation, réseaux sans fil, élargissement de la bande passante, etc.), mais je ne pensais pas que les gens en voudraient… Comme quoi le prochain « saut » technologique est probablement en train de se préparer sous nos yeux, mais qu’à trop regarder les arbres on manque peut-être la forêt.
Des idées de ce que ça pourrait être? Quelqu’un?
L’idée que les appareils mobiles prendront de plus en plus de place n’est pas nouvelle, la grande majorité des publications techno y faisaient référence depuis belle lurette. Ce qui est nouveau, et c’est clairement exprimé par l’auteur dans cet article, c’est la nature de la relation entre l’individu et le réseau qui change… Nous n’en sommes plus au web utilitaire: on peut maintenant parler de convergence (presque symbiotique, diront certains) entre la machine et l’être humain. À quand la venue d’implants et l’assimilation “à la Borg” de l’espèce humaine?