La Fondation de l’UQÀM annonce qu’elle s’est départie de ses investissements dans le secteur des énergies fossiles. Le directeur de la Fondation, Pierre Bélanger, explique que depuis 2017 où l’Université Laval avait annoncé son intention de sortir des énergies fossiles, cette idée a fait l’objet de discussions au sein de la Fondation. Cette position semble plaire aux donateurs et à la communauté de l’UQAM selon les dires du directeur. Rappelons en outre le fait que la Fondation de l’UQAM est en pleine campagne majeure, la plus ambitieuse de son histoire, dans le cadre de laquelle elle vise atteindre 100 millions de dollars en sept ans.
L’impact du désinvestissement
Plusieurs groupes étudiants militent pour que les universités, par le truchement de leurs fondations ou régimes de retraite, retirent leurs investissements du secteur des énergies fossiles dans le contexte de la lutte aux changements climatiques. Si de telles campagnes ont certainement un effet en matière de mobilisation de l’opinion publique, rien n’est moins certain quant à l’efficacité réelle de telles mesures sur les émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs grands investisseurs tels Desjardins ou la Caisse de dépôt et placement du Québec se sont dotés de plans climatiques qui visent à mesurer et réduire l’empreinte carbone de l’ensemble de leur portefeuille qui reposent sur des pratiques variées d’investissement responsable incluant dans certains cas le désinvestissement.
Source : Fin des énergies fossiles à la Fondation de l’UQÀM. RDI Économie. émission du 22 mai 2019.