Sur le site OWNI.fr, Martin Untersinger signe un article intéressant sur l’état des jeux sérieux commandités par les gouvernements tant en France qu’aux États-Unis. Qu’on se le dise, les deniers publics servent au développement de jeux. Par exemple, on y mentionne qu’America’s Army, le jeu-phare qui sert au recrutement de l’armée américaine, a coûté 32 millions de dollars sur huit ans aux contribuables de notre voisin. D’après l’auteur, les français se perdent en « opposition stérile entre rentabilité et visée éducative » ce qui expliquerait leur retard [que certains estiment à 5 ou 6 ans].
Le dernier numéro de Résonances de l’Institut de pédagogie universitaire et des multimédias de l’Université Catholique de Louvain consacre sa “Question du mois” au sujet des jeux sérieux (ou comme les belges et français les présentent, les “Serious Games” ou “Fun Learning”). Les coûts ainsi que la difficulté d’arrimage les produits aux objectifs pédagogiques visées par les activités y sont également mentionnées comme freins potentiels au développement.