Formation continue Pédagogique Technologique

Les formations hybrides : en classe et à distance

La formation à distance travaille fort depuis quelques années pour défaire les préjugés qu’elle traîne, soit notamment l’image de quelqu’un seul derrière son ordinateur à suivre une formation en ligne, n’ayant pas de contact avec personne d’autre qui suit la même formation et très peu avec l’enseignant qui en est responsable.

Au contraire, avec les nouvelles technologies disponibles en 2010, on voit de plus en plus une interaction active entre les étudiants grâce aux médias de clavardage, de forum, etc. De plus, un récent modèle d’apprentissage se distingue et est très apprécié de par sa formule hybride, c’est-à-dire une partie en mode présentiel en classe et une partie à distance chez soi. Certains cours, comme ceux offerts à la Metropolitan State University au Minnesota, alternent simplement une semaine dans chaque mode. Ceci permet à des travailleurs de ne pas avoir à se déplacer chaque fois pour se rendre sur le campus, mais par ailleurs, le fait de se retrouver toutes les deux semaines en présence de condisciples et du professeur les stimulent à continuer à s’investir dans leur cours. Bref, une approche qui semble concilier pour plusieurs le meilleur des deux mondes.

Lire l’article : « Interest in hybrid courses on the rise » dans eScholl News du 26 janvier 2010

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Sylvie Hallé

2 Commentaires

  • L’officialisation de la pratique est peut-être récente, mais informellement, la livraison d’activités pédagogiques en mode hybride est présent depuis un bon bout de temps (certainement près de 10 ans dans le cas de l’UdeS). Le tout à distance commence à émerger davantage, mais les coûts reliés au développement des activités et les changements dans le rôle de l’enseignant ralentisse ce mouvement.

  • Il est certain que l’investissement financier représente une part importante dans la décision, mais il m’apparaît important que l’UdeS réalise qu’elle ne peut vouloir se déployer activement sur plusieurs campus sans considérer sérieusement cette option, où d’ailleurs plusieurs autres universités québécoises, comme l’UQAM, sont déjà pro-actives. Une décision claire à ce sujet pour une nouvelle approche pédagogique est plus que souhaitée à court terme, car malgré tout, le virage ne sera pas instantané.

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