Dans un article paru sur le site de Campus Technology, le consultant en TI Michael David Leiboff présente une série de pièges à éviter lors de l’implantation de classes équipées des plus récents développements technologiques:
[NDE: Rappelons qu’il s’agit d’une liste de pièges, donc à ne pas faire…]- Intégrer les technologies afin de transformer les classes actuelles en « classes intelligentes », sans se soucier des cibles pédagogiques et des besoins exprimés par les enseignants;
- Concevoir le système en visant une flexibilité maximale au lieu de cibler une utilisation étroitement en lien avec les besoins exprimés par les usagers;
- Ne pas reconnaître que la façon dont les enseignants se serviront des technologies évoluera dans le temps;
- Ne pas identifier des « champions » dès le début du projet et qui verront à promouvoir l’utilisation des technologies par leurs collègues, contribueront à la conception des outils et aideront à la mise en place des espaces requis;
- Ne pas tenir compte d’éléments relatifs au soutien et aux opérations en évitant d’impliquer le responsable du soutien technique dans les phases finales d’implantation;
- Ne pas prévoir de formation auprès des utilisateurs;
- Ne pas tenir compte de résistances naturelles des utilisateurs face au changement;
- Ne pas prévoir suffisamment de ressources humaines responsables du maintien du matériel, de régler rapidement les difficultés d’ordre technique et de fournir du soutien ponctuel auprès du personnel enseignant;
- Ne pas reconnaître que l’achat initial d’équipement ne constitue que le début de l’investissement et qu’il faut prévoir des fonds pour le maintien, le remplacement et les mises à niveau futures de l’équipement;
- Ne pas sonder périodiquement les usagers afin de déterminer leurs difficultés et identifier des améliorations potentielles;
- Ne pas prévoir l’organisation et la standardisation des technologies en vue d’un possible déploiement à la grandeur de l’institution.
Dans la foulée de l’effort de planification stratégique et des décisions qui seront éventuellement prises face aux investissements prévisibles visant à moderniser nos salles de classe, il serait pertinent de tenir compte des points soulevés par l’auteur, si ce n’est que pour maximiser les chances de réussite de l’implantation de ces outils sur le plan pédagogique.
