Ouverte en septembre dernier, CinéFabrique, première école publique de cinéma non parisienne (dont l’esprit se rapproche du modèle de l’École 42), innove dans ses méthodes de recrutement.
Fini les dossiers scolaires, les notes au bulletin, les tests écrits qui discriminent sur la base des compétences académiques… Personnalité, attitude, potentiel, etc., voilà sur quoi se fonde le choix des futurs étudiants de CinéFabrique.
«Pour entrer à l’école lyonnaise, les candidats doivent présenter une production personnelle : un petit film, un livre, un site, un disque… Et un autoportrait en vidéo de trois minutes.»
Sur les 400 demandes d’inscription reçues, 30 étudiants ont été retenus pour la première cohorte d’automne. Ces étudiants ont ensuite dû choisir l’un des profils d’études proposés par CinéFabrique : image, scénario, son, montage ou production.
Au terme de leur formation qui coure sur trois années dont une en «alternance» (c’est à dire qui se fait sur le marché du travail – l’équivalent des stages rémunérés ici), les étudiants reçoivent une licence professionnelle délivrée par l’Université Lyon 2.
CinéFabrique est parrainée par des réalisateurs de renom (Abderrahmane Sissoko, les frères Dardenne) et financée au 2/3 par des fonds publics et pour l’autre tiers par des fonds privés.
Source: Sanchez, Cécilia, «La CinéFabrique, la nouvelle école de cinéma qui bouscule les codes», ÉducPros, 15 janvier 2016.
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