Le eCampus News se livre à un exercice intéressant, alors qu’on ressort les prédictions technos que la firme Jotform avait présentées fin 2023 pour l’utilisation des technologies dans l’enseignement supérieur américain. Le fait que ce bulletin choisisse de les re-présenter à ce moment-ci de l’année démontre soit qu’elles se sont actualisées, soit qu’on ne s’attend pas à de grands changements en 2025… Sans doute un peu des deux. Nous ne plébiscitons ces diverses tendances [sauf peut-être la sixième…], nous nous contentons de les rapporter.
- Les facteurs de coût atteignent un point de bascule: coûts de système en hausse, baisse importante des inscriptions. « Les personnes étudiantes de cette petite cohorte sont moins nombreuses que jamais à fréquenter l’université, puisqu’elles ne représentent plus qu’environ 62 % des diplômées du secondaire aux États-Unis (contre un sommet de 70 % en 2009). Les établissements d’enseignement supérieur ont donc dû combler le déficit d’inscriptions, les frais de scolarité augmentant deux fois plus vite que le coût de la vie. Résultat ? Encore moins d’étudiants décident de s’inscrire. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
- Le pouvoir des personnes étudiantes atteint des sommets:offrir aux personnes étudiantes ce qu’elles veulent afin de les attirer
« …Vous verrez de plus en plus d’offres hybrides et à distance. Vous aurez également plus de chances de trouver des formats d’apprentissage flexibles et asynchrones conçus pour accueillir un éventail plus diversifié d’apprenants, y compris des personnes qui sont déjà sur le marché du travail.[…] De même, les universités se tournent de plus en plus vers des cours interdisciplinaires, en équipe, autodidactes et interdépartementaux, des filières uniques et des combinaisons individualisées. En fait, les personnes étudiantes obtiennent des diplômes interdisciplinaires 20 % plus souvent qu’il y a dix ans. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté] - La microcertification et la micro-éducation dominent: en 2023, 56 % des personnes étudiantes américaines estimaient qu’un programme de quatre ans n’en valait pas le coût. Face à des emplois en fluctuation constante, « [l]orsqu’une université propose un nouveau programme, les personnes étudiantes craignent déjà qu’il ne soit obsolète sur le marché du travail. »« Les universités multiplient les petits diplômes « juste-à-temps » (up-to-the-minute). Plutôt qu’un programme d’études de quatre ans avec un bénéfice nébuleux, le « dégroupage » s’appuie sur le principe selon lequel les personnes étudiantes sont plus susceptibles d’opter pour un cours court (microprogrammes) avec un diplôme immédiat et un bénéfice clair. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
- Une explosion de diversité contribue à l’idée d’un Campus mondial: plusieurs universités aux États-Unis cherchent leur salut dans le recrutement international.« …[L]e nombre d’étudiants internationaux sur les campus américains a fortement augmenté dans les années 2010, doublant presque par rapport à 2003-2004. Les institutions ont réagi en développant le marketing numérique à l’échelle internationale, en établissant des partenariats avec d’autres universités pour recruter à l’étranger et en présentant des personnes étudiantes ambassadrices prêtes à discuter ou à partager des vidéos de leur expérience universitaire. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
- Choisissez votre propre éducation: « Lorsque les personnes étudiantes comparent les universités, elles exigent de plus en plus une éducation hautement personnalisée, et non une expérience générique. »« Une suggestion futuriste consiste à fournir des systèmes de soutien basés sur l’IA aux personnes étudiantes les moins performantes tout au long du semestre : L’IA peut aider à donner un retour d’information personnalisé, à accroître l’attention individuelle et l’engagement tout en réduisant les taux d’abandon et d’échec. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
- Un virage [qualitatif] vers l’enseignement se dessine: « …[L]a dépendance à l’égard des chargés de cours occasionnels, qui dure depuis des décennies, commence à faiblir à mesure que l’expertise des personnes professeures augmente de valeur [dans un marché très compétitif]. »« Après tout, les universités qui se disputent les personnes étudiantes doivent aussi vanter les facteurs de personnalisation que celles-ci exigent. Cette personnalisation peut prendre la forme d’un classement élevé de l’institution, qui nécessite des chercheurs de haut niveau (coûteux, mais pas nécessairement liés à une amélioration de l’enseignement) ou un faible nombre de personnes étudiantes par personne enseignante (coûteux). Il peut s’agir d’heures de bureau étendues, de discussions en petits groupes et d’une diminution du phénomène de sections entières de cours prises en charge par les auxiliaires d’enseignement de cycles supérieurs. » [Traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
- L’apprentissage immersif s’accélère: d’abord surtout l’apanage des sciences de la santé, « la réalité augmentée [RA] et la réalité virtuelle [RV] devraient exploser dans tous les programmes d’études »« Les outils de RV et de RA inondent les campus… […] Qu’il s’agisse de programmes offrant des cours d’art oratoire sans stress ou d’archéologie numérique, les universités trouvent des moyens d’améliorer la compréhension des étudiants grâce à des casques [de RV] et à des partenariats numériques. […] [Ces systèmes sont utilisés] pour aider les étudiants à tester des hypothèses, à examiner des artefacts et à découvrir des lieux lointains… »
- La technologie débarque sur les campus: la technologie – surtout utilisée pour l’enseignement à distance – transforme les campus physiques en « campus intelligents »« En cas de catastrophe naturelle ou de problème de sécurité sur le campus, les personnes étudiantes qui se rendent dans des zones spécifiques sont-elles averties par SMS ? […Des senseurs peuvent] déclencher des alarmes lorsqu’un visiteur non autorisé entre et identifier les comportements inquiétants des visiteurs dès qu’ils se manifestent. Des capteurs peuvent identifier les coups de feu, ajuster la température, détecter les inondations et suivre la façon dont les personnes étudiantes utilisent les salles afin que les universités puissent ajouter des ressources supplémentaires ou réaménager les installations.»
Source: Share, Jessica (16 décembre 2024), « What trends will higher ed embrace? », eCampus News.com.