L’Office français de l’intégrité scientifique (OFIS), qui relève du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement (Hcéres) lance une infolettre mensuelle, dont le but est d’informer les actrices et les acteurs de la recherche de l’actualité marquante en France et à l’international, des retours d’expériences et des réflexions et analyses au sujet de l’intégrité scientifique.
À preuve, voici l’essentiel du contenu du numéro 1, commenté par Hervé Maisonneuve (HM).
- L’intégrité scientifique inscrite dans la loi avec le décret de décembre 2021
- HM – Bonne analyse des textes qui mettent en oeuvre l’intégrité scientifique dans les établissements
- L’intégrité scientifique au service du peuple américain – Très attendu par l’administration Biden, le rapport Protecting the integrity of government science rendu le 11 janvier 2022 par la scientific integrity task force est la première évaluation de l’efficacité des politiques d’intégrité scientifique des agences fédérales américaines.
- HM – C’est la présentation des initiatives Biden pour lutter contre la politique des fake news, etc., en fait une reprise des propositions Obama. ; protéger l’intégrité dans un gouvernement est vital pour une nation !
- Du coté des RIS (référentes ou référents en intégrité scientifique) – Tout juste nommée référente à l’intégrité scientifique à l’Ifremer en 2020, Marianne Alunno-Bruscia, s’est trouvée face à un problème auquel elle n’était pas préparée : l’usurpation du nom d’un chercheur de son établissement et de son affiliation académique dans la signature d’un article.
- HM – C’est une histoire qui avait donné lieu à de nombreux tweets, histoire bien racontée par la référente intégrité de l’Ifremer.
- La détection des articles torturés – 3871 articles affectés par un nouveau type de plagiat : les fraudeurs utilisent des logiciels de réécriture exploitant un thésaurus pour paraphraser avec des synonymes des contenus piochés dans des publications existantes. Suite à (sic) de multiples copier-paraphraser-coller, le nouvel « article-patchwork » déforme suffisamment les sources pour passer sous les radars des logiciels anti-plagiat. Le Problematic Paper Screener, outil développé par Guillaume Cabanac et ses collègues repère ce qu’ils nomment des expressions torturées’ (man-made brainpower au lieu de artificial intelligence, par exemple) produites par les logiciels paraphraseurs.
- HM – Excellent travail de Guillaume Cabanac, Toulouse.
Cette nouvelle forme de plagiat avec les logiciels paraphraseurs a de quoi inquiéter…
On peut s’abonner à l’infolettre : abonnement. Il est toujours instructif de voir ce qui se passe ailleurs.
Source – Maisonneuve, Hervé. Infolettre de l’Office Français de l’Intégrité Scientifique : excellente initiative. Rédaction médicale et scientifique (blogue). 14 mars 2022.