Dans le Times Higher Education du 4 juillet 2011, John Gill annonce que la compagnie privée Pearson ajoutera à sa gamme de produits et services un programme à grade. Jusqu’à maintenant Pearson offrait du matériel éducatif, des technologies reliées à l’éducation, des tests, des services d’évaluation… Pearson est également un regroupement d’éditeurs (Scott Foresman, Prentice Hall, Addison-Wesley, Allyn and Bacon, Benjamin Cummings and Longman…).
Le programme développé par Pearson sera validée par la University of London (Royal Holloway); il sera offert (vendu) par Pearson à des universités et d’autres fournisseurs de formation; le diplôme sera octroyé par la University of London.
Le ministre des universités et de la science (Universities and Science Minister), David Willets, dit qu’il faut encourager l’ouverture à d’autres joueurs dans le monde de l’enseignement supérieur et qu’il faut faciliter aux universités d’enseignement (teaching universities) le recours à des programmes développés par d’autres organisations. C’est une question d’accès élargi. Toujours selon Willetts : We shouldn’t have a quality regime and a regulatory regime that just assume that degree-awarding powers and teaching go together.
Plutôt troublant, non? Est-ce le début de la fin du règne universitaire sur la formation ?
L’article a suscité dans les heures qui ont suivi sa mise en ligne pas moins d’une quinzaine de commentaires, tous négatifs ; certains carrément cyniques.
Source :
Gill, John, «Royal Holloway to validate new Pearson degree », THE, 4 juillet 2011.