Une étude publiée par une équipe de l’Université du Wisconsin à Milwaukee vient défier la croyance populaire du sentiment d’isolement vécu par les travailleurs distants. Une fréquence moindre des communications, une “présence sociale” accrue renforcée par l’utilisation des médias sociaux, des outils collaboratifs et d’autres moyens de communication électroniques, de même que la diminution des interruptions comparativement à leurs collègues physiquement présents sur le lieu de travail de l’employeur, auraient tendance à diminuer le stress vécu par les travailleurs distants:
« Distance, it turns out, doesn’t just make the heart grow fonder in romance novels but also in our working lives. Calling the disconnected teleworker a “myth,” UWM’s release outlined the key study results:
- Less is more. “The benefits of frequent communication with others were minimal and not significantly related to teleworkers’ or office workers’ sense of closeness with others in workplace interactions,” the researchers found.
- Communication can equal stress. “Office workers reported significantly greater levels of stress due to interruptions compared to teleworkers.”
- The phone exception. “For teleworkers, stress from interruptions was associated with increased face-to-face communication, email, instant messaging and videoconferencing. For office workers, stress was only related to increased face-to-face and email communication. Results indicate, however, that phone communication generally did not induce the same degree of stress as the other modes.” »
Le simple fait d’augmenter la fréquence des communications avec les travailleurs optant pour le télétravail n’aurait donc pas l’effet bénéfique recherché. Il vaut mieux investir de l’effort dans l’optimisation de la qualité des communications, permettant aux différents acteurs de se concentrer sur leurs tâches sans diminuer la cohérence et le sentiment d’appartenance au groupe.
Source: Stillman, Jessica, «Remote work study: Distance makes the heart grow fonder », GigaOM, 5 juin 2012.