Le message n’est pas nouveau, mais l’argument l’était pour moi… Un professeur sud-africain estime que l’informatisation des entreprises ne fonctionne pas lorsqu’on utilise la machine simplement pour augmenter la productivité. Pour maximiser l’impact de l’ordinateur, il faut transformer les processus d’affaires. Il donne en exemple des entreprises comme Uber et Airbnb.
De même, il en arrive à la conclusion que le monde de la formation ne peut se limiter à vouloir que les étudiants apprennent davantage en introduisant des tablettes dans les classes. Il faut profiter de l’intégration des TIC pour enseigner différemment. Cela suppose pour lui de basculer vers des méthodes actives:
« Pursuing efficiencies to get students through more content, faster and with less effort, is the wrong objective. The focus should be on effective rather than efficient teaching. Technology is not just about computerising existing processes – it is about rethinking ways to teach and learn. » (Blewett, 2016)
Source: Blewett, Craig, « Why schools shouldn’t approach technology like businesses once did », The Conversation, 30 mai 2016
L’auteur de l’article évoque le modèle TPACK pour appuyer ses propos. J’utilise souvent ce modèle dans mes interventions, il est particulièrement intéressant pour l’enseignant qui cherche à réduire l’écart entre ses propres connaissances et habiletés et sa maîtrise des outils afin d’améliorer son enseignement appuyé par les technologies (et non pas remplacé par celles-ci!). Merci pour la référence!