À leur naissance, les MOOC impressionnaient les médias avec des cours gratuits donnant la chance à tous de les suivre partout dans le monde. Les apprenants pouvaient accéder à des cours flexibles de grandes institutions sans avoir à payer un sou. C’était une nouvelle ère en éducation.
Quinze ans plus tard, des interrogations commencent à émerger quant au modèle gratuit, aux formes et aux valeurs des cours. Les abandons sont importants; seuls 5 % des effectifs terminent ces formations. D’après ceux les critiques, on entend :
- Le MOOC n’a rien révolutionné à l’enseignement.
- Le MOOC demande trop d’investissement et sa rentabilité est faible.
- Le MOOC va finir par mourir.
Pour d’autres,
“[a]vant de la déclarer morte, il faudrait laisser un peu de temps à une méthode aussi nouvelle de se transformer au fil des années et voir, possiblement, des améliorations sur les plans de l’abandon, de la rentabilité, du modèle pédagogique, etc.” (Roberge, 2017)
Source : Roberge, Alexandre, “Les MOOC se dégonflent-ils?“, Thot Cursus, 3 décembre 2017 (MAJ 11 décembre 2017) [Accès réservé aux abonnés – Les membres de la communauté université peuvent passer par le site du Service des bibliothèques de l’Université de Sherbrooke]