Un sondage effectué auprès d’écoles américaines par le regroupement Project Tomorrow révèle que les élèves, administrateurs, enseignants et futurs enseignants ne s’entendent pas sur les changements que les technologies peuvent apporter aux activités pédagogiques. La popularité croissante du réseautage social est cité en exemple, où les enseignants sont réticents à intégrer l’usage de ces outils avec lesquels ils ne sont pas suffisamment familiers et sans comprendre comment les exploiter dans leurs interventions auprès des élèves. De plus, la formation des futurs enseignants ne serait pas adaptée à cette nouvelle réalité, où l’emphase est mise sur l’utilisation de logiciels éducatifs plutôt que l’utilisation de ressources partagées accessibles sur le réseau Internet.
Sans grande surprise, c’est un discours que j’entends également de la part de professeurs et chargés de cours ici même, qui sont confrontés à une pression de plus en plus importante de la part des étudiants, habitués à intégrer les technologies à leurs activités quotidiennes, incluant l’utilisation des réseaux de tous genres en soutien à leurs apprentissages.
via @infobourg