Les services de soutien à la formation sont une des expressions de la considération qu’accordent les directions universitaires à la qualité de la formation. Ils offrent plusieurs services : accompagnement, conseil, formation… La question que pose Joshua Kim dans son article est particulièrement intéressante :
Les services de soutien à la formation devraient-ils également offrir un service où ils jouent l’avocat du diable, une traduction probablement insatisfaisante de « red team »?
Le Webster’ New World (Hacker Dictionary) définit « red team » comme A military term that refers to a team of experts who focus on penetration testing, assessment, and the design of secure systems. On parle d’une équipe de pirates informatiques.
Les services de soutien à la formation devraient donc avoir une équipe de pirates « pédagogiques », dont le mandat serait de trouver les failles dans la formation afin de les corriger…
Vraiment audacieux, non?
Kim conclut ainsi :
If the CTL (Center of Teaching & Learning) is not playing the role of Devil’s Advocate for existing campus practices in teaching and learning, who else is stepping into this function?
Rather than hiring expensive outside consultants to identify risks and suggest solutions around teaching and learning, wouldn’t campus leaders be better off utilizing the talents embedded in their existing Centers for Teaching and Learning?
Source : Kim, Joshua. Centers for Teaching & Learning As University Red Teams. Inside Higher Education. 28 février 2016.