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Enjeux de santé mentale sur les campus canadiens: il faut adapter l’offre de services

Figure représentant la répartition des préoccupations en matière de santé mentale chez les personnes étudiantes

La crise sanitaire a décidemment eu des effets néfastes pour la population des établissements collégiaux et universitaires. En effet, l’isolement, l’incertitude, et le stress financier liés à la pandémie ont causé une croissance rapide des problématiques de santé mentale chez les personnes étudiantes. Ces enjeux nuisent à l’apprentissage.

En lisant cet article publié dans le magazine Affaires universitaires, on apprend que la hausse des problèmes d’anxiété se chiffre à 29 % depuis 2018. Les problèmes d’attention et de concentration de même que les problèmes d’apprentissage et l’abus de substance sont aussi en hausse, bien que l’anxiété demeure en tête de liste. Ces constatations figurent au rapport sur la santé mentale des personnes étudiantes des universités et collèges du Canada, publié par la Commission de la santé mentale du Canada en collaboration avec l’Association des services aux étudiants des universités et collèges du Canada. Les sondages qui ont mené à ce rapport couvrent les années scolaires de 2018 à 2021.

Il est donc important de prendre ces facteurs en considération alors qu’un retour en présentiel s’effectue sur les campus collégiaux et universitaires du Canada. Quelles sont les mesures que les établissements d’enseignement postsecondaires devraient mettre en place pour répondre à des besoins croissants en matière de santé mentale au sein de la population étudiante? Selon M. MacDonald, qui a rédigé l’article dans Affaires Universitaires, il faut adapter l’offre de services pour répondre aux besoins de façon rapide, flexible et accessible. Il est important de consulter les personnes étudiantes, le personnel et les personnes enseignantes, d’évaluer les politiques et les services actuels, puis de combler les lacunes. L’évaluation des services devra ensuite se faire en continu, par souci d’amélioration.

Il est erroné de présumer que les choses pourront tout simplement revenir à la normale avec le retour en présentiel sur les campus. Les gens ont vécu de grands bouleversements et ce n’est pas négligeable. Des actions continues devront être posées car la santé mentale est un engagement à long terme.

SOURCES

Sortir des sentiers battus avec l’apprentissage adaptatif
Événement d'art total autochtone YÄ'ATA
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À propos de l'auteur

Esther Dubé

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