Afin de ne pas créer de fossé entre les élèves qui ne suivent aucun cours en ligne et ceux qui les suivent tous de cette manière, voici que certains états américains obligent maintenant la réussite d’au moins un cours en ligne pour l’obtention du diplôme secondaire et donc pour la poursuite d’études à un niveau supérieur. « Actuellement les États du Michigan (2006), de l’Alabama (2008) et de Floride (2010) ont établi cette exigence. L’Indiana et l’Idaho seront les prochains. »
Une fois cette obligation établie, les états doivent définir ce qu’ils considèrent comme un « cours en ligne » et s’assurer que toutes les écoles secondaires peuvent assumer ce choix. Cela peut être simplement de choisir parmi une liste de cours de la cyber-école associée à un État, sinon, il faut spécifier ce qu’on souhaite que l’élève apprenne « dans un environnement d’apprentissage structuré qui utilise les technologies :
- l’utilisation d’outils sur un intranet ou d’Internet pour apprendre, rechercher, évaluer et communiquer;
- la collaboration entre les étudiants autour de projets liés au contenus et qui intègrent une variété de médias;
- l’utilisation d’un système de gestion des apprentissages. »
Pour ce faire, l’État fournit un support technique, matériel, financier et de formation pour les professeurs, car si l’encadrement ne suit pas correctement, la réussite devient très risquée.
Il est certain qu’une telle démarche assure un minimum de compétences informationnelles et outille bien les élèves pour leurs études à un niveau supérieur et, par la suite, pour leur carrière. Cela pourrait possiblement se généraliser plus loin que seulement aux États-Unis…
Source : LAMONTAGNE, Denys. « Capacité de suivre une formation en ligne : essentielle pour avoir son diplôme d’études secondaires », dans Thot Cursus, le 15 novembre 2011., reprenant le contenu de l’article « More states look to online learning for students », publié dans eClassroom News du 3 novembre 2011 [authentification requise].
Si je comprends bien, selon ces états, un cours en présentiel avec un volet hybride très « léger » (utilisation d’un LMS pour déposer des notes de cours, par exemple) serait néanmoins considéré comme de la « formation en ligne ».
Ça met les choses en perspective… et rend l’obligation plus facile à rencontrer par les écoles de ces états.