Dans le dernier numéro du Perspectives SSF (février 2016), nous avons décrit ce qu’était la réalité augmentée. Nous n’avions alors pas encore découvert cet excellent article qui vulgarise assez bien le principe:
« La réalité augmentée permet de disposer de deux natures d’information sur le même plan visuel. Des informations issues de capteurs électroniques (smartphone, google-glass) viennent se surexposer sur la rétine de l’œil de l’observateur. Elle produit un effet d’enrichissement du réel, par l‘apport d’images ou de sons complémentaires. Elle fonctionne par le moyen d’un repère visuel déclencheur auquel a été préalablement associée une information. » (Cristol, 2016)
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est que l’auteur imagine utiliser la réalité augmentée pour permettre à des enseignants (mais aussi à des gestionnaires, architectes, etc.) de se familiariser avec de nouveaux espaces éducatifs (de type “salles d’apprentissage actif”, dans notre jargon). Il envisage donc 6 « déclencheurs » qu’un capteur (un téléphone, un casque) pourrait “attraper” et lancer une vidéo, une ph0to, des renseignements additionnels, etc.
C’est un argument convaincant puisque, comme l’explique Cristol, « L’usage de la réalité augmentée est un bon moyen de visualiser les interactions nouvelles qui se mettent en place dans ces espaces… » et de « saisir les usages en cours d’invention et comprendre l’évolution de son rôle ». Notons particulièrement l’inclusion des magnifiques chaises Node de Steelcase (1 min 05)… Et j’ajoute enfin une autre vidéo sur le système Verb de tableaux blancs (1 min 10), solution élégante et low-tech…
Source: Cristol, Denis, « Stratégie d’appropriation et usages de la réalité augmentée », Thot Cursus, 2 janvier 2016 (mise à jour 16 mars 2016)