Faire de la veille rend un peu paranoïaque. Ainsi, je commence à me demander si les recherchistes de l’émission de radio Vous êtes ici (à la Première Chaîne de Radio-Canada), n’ont pas mis mon bureau sur écoute…
Samuelle Ducrocq-Henry, notre conférencière invitée pour l’anniversaire du Carrefour à l’automne dernier, était passée dans leur studio la semaine précédent sa présence chez nous pour parler des « serious games ». Cette fois-ci, alors que nous préparons la table ronde Université 2.0?, ils récidivent avec une table ronde intitulée « Enseigner à la génération Net », réunissant Nathalie Grégoire, conseillère pédagogique au RECIT (Réseau pour le développement des compétences par l’intégration des technologies) de l’enseignement privé, Julie Roberge, professeure de littérature au cégep André-Laurendeau et présidente de la section Montréal de l’Association québécoise des professeurs de français, ainsi que Marc-Fernand Archambault, professeur de philosophie au cégep de Maisonneuve.
Malheureusement, pour le moment, je n’arrive pas à écouter le segment audio sur le Web…
Suite à l’écoute de l’émission en question ce matin, je dois avouer ressentir un certain découragement face aux propos des invités. Il y aurait beaucoup de nuances à apporter aux préconceptions des intervenants face aux problématiques soulevées par l’intégration des TIC en classe (“On ne peut pas faire (xyz) avec les TIC”, “il faut interdire les portables en classe, ils sont inutiles”, “la littérature et les TIC ne font pas bon ménage”, etc). C’est tellement gros, je me demande s’il s’agit d’une mise en scène par moments… Je ne vais pas aller plus loin ici, mais il me semble assez évident que les résistances aux méthodes traditionnelles (et confortables!) d’enseignement sont encore bien vivantes. Sans une volonté réelle de réexaminer des pratiques d’enseignement qui, de toute évidence, ne font pas l’unanimité auprès de la clientèle qui a des attentes face aux TIC, il n’y aura que peu de progrès.