En vue de la grève planétaire prévue le 27 septembre prochain, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre visant à ce que les enjeux environnementaux, particulièrement la problématique des changements climatiques, soient davantage intégrés, que ce soit dans les programmes de formation ou dans les organisations. En voici un exemple assez inusité : le point de vue d’une vice-chancelière engagée.
La vice-chancelière Joy Carter de l’Université de Winchester en appelle à une mobilisation générale de façon à ce que les universités placent l’enjeu des changements climatiques au haut de la liste de leurs priorités. Elle interpelle directement ses vis-à-vis d’autres universités : « She asked why, as “thought leaders”, vice-chancellors were not “out there campaigning and shouting and highlighting and leading by example?”»
Selon la vice-chancelière, les déclarations d’urgence climatique endossées par de nombreuses universités sont les bienvenues mais doivent être appuyées d’actions concrètes : intégration de ces enjeux dans les programmes, intégration de la durabilité dans l’ensemble des activités institutionnelles, de la réduction des matières résiduelles à l’accueil du personnel en passant par la réduction de l’empreinte carbone des universités. Elle souhaite également que des organismes sectoriels (Universities UK, GuildHE et le Committee of University Chair) jouent un rôle, ne serait-ce qu’en rendant les dirigeants des universités imputables à cet égard.
Source: Mayo, Nick. UK universities ‘sleepwalking into environmental disaster’. Times Higher Education. 9 juillet 2019.