À l’occasion de la conférence Boule de Cristal du CRIM, des représentants “évangélistes” de grands fournisseurs de services tels IBM, Oracle, Google et d’autres ont fait état du développement de l’informatique en nuages au Québec et des tendances prévisibles en matière d’adoption potentielle de ces services. Un passage dans un article paru sur le site Direction informatique me semble particulièrement éclairant pour ceux et celles qui voudraient s’aventurer sur ce terrain, encore mouvant:
Jinesh Varia, évangéliste technologique chez Amazon Web Services, a formulé cinq éléments clés qui caractérisent un bon fournisseur d’informatique en nuage. « Le fournisseur doit rechercher une excellence dans la sécurité et l’exploitation, alors que la responsabilité de la sécurité se situe au niveau de l’infrastructure, des services et des applications. Aussi, il faut fournir de la flexibilité et du choix, en ayant recours à une infrastructure de blocs de composantes entre les couches du matériel et des applications », a-t-il indiqué.
« Il faut écouter et répondre rapidement aux suggestions des clients : le fournisseur doit innover au niveau technique, mais aussi au niveau commercial en offrant une variété de modèles d’affaires. Il faut chercher constamment à réduire les coûts et offrir des économies d’échelle. Enfin, il faut aider le client à être concurrentiel dans un marché mondial, en réutilisant des composantes et en répartissant les charges au gré des fuseaux horaires. »
Suite aux déboires de la compagnie Amazon et de ses Cloud Services qui ont dû composé avec une panne majeure tout récemment, les réticences de certains clients à impartir des services critiques seraient-elles fondées? L’avenir nous dira si ces services peuvent efficacement venir remplacer certains services institutionnels.
Source: Ferland, Jean-François, « Un bulletin météo pour l’informatique en nuage », Direction informatique, 8 avril 2011.