Il n’y a pas vraiment de bonne réponse à la question en titre.
Jean-Hugues Roy, professeur à l’École des médias de l’UQAM, a amassé un échantillon de de plus de 55 000 documents – environ 40 000 mémoires et 15 000 thèses réalisés au Québec depuis 25 ans. Ont été exclus de cet échantillon les thèses et les mémoires de recherche-création qui ne comptaient que quelques pages – accompagnés d’œuvres d’art, par exemple –, ainsi que les mémoires rédigés sous forme d’articles ou les essais doctoraux, trop courts pour être comparés à l’ensemble, mais ont été conservés les documents très longs qui contenaient de volumineuses annexes, lesquelles font partie intégrante de la thèse ou du mémoire.
Quelques chiffres
Mémoires | Thèses | |
N moyen de pages | 133,3 | 251,3 |
Maximum | 744 en gestion des petites et moyennes organisations (UQAC) | 1578 en didactique (UdeM) |
Minimum | 19 en mathématiques (Concordia) | 46 en mathématiques (UdeS) |
Une tendance : les titres s’allongent. Le record appartient à une thèse en psychologie de l’Université Laval : 378 caractères!
Le titre en question : «Stress maternel prénatal et développement précoce : données de naissance, attention et sécrétion cortisolaire à trois mois. Association entre le stress maternel prénatal, l’âge gestationnel et le poids de naissance du bébé : une analyse d’études prospectives. Association entre le stress maternel prénatal, l’attention/éveil et la sécrétion cortisolaire de l’enfant à trois mois»
La longueur des mémoires et des thèses varie selon les domaines :
Mémoires | Thèses | |
· Les plus longs | Management et gestion | Droit |
· Les plus courts | Finance | Mathématiques
Anecdote : la plus courte thèse répertoriée : 9 pages au MIT en 1966 |
Le professeur Roy enseigne les rudiments de l’extraction de données et du traitement des bases de données dans la formation en journalisme.
Source –
Caza, Pierre-Étienne. Les Uqamiens les plus prolixes. Actualités UQAM. 17 janvier 2017.