Denys Lamontagne, dans son article du 29 septembre 2010 dans Thot Cursus, souligne que les professeurs, même s’ils ne sont pas pleinement rémunérés pour tout le temps investi dans un cours en ligne, continuent à développer de la formation en ce sens, car ils constatent qu’ils gagnent dans le contrôle de leur propre temps à diviser entre leur recherche, leur enseignement et les autres tâches à accomplir. De la même façon, les étudiants inscrits à des formations en ligne semblent aussi grandement apprécier cette latitude qui leur donne la possibilité de gérer leurs priorités comme ils le veulent. De plus, on constate qu’en général, ils deviennent aussi plus autonomes et efficaces dans cette gestion du temps dont ils n’avaient pas à se préoccuper lorsqu’ils n’avaient qu’à suivre, par exemple, un horaire établi dans un contexte de cours en présentiel. Il semble donc bien que les deux parties, professeurs et étudiants, y gagnent.
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À propos de l'auteur
Il y a certainement du vrai dans ce que l’auteur rapporte en ce qui concerne la flexibilité des horaires. En même temps, c’est inquiétant de voir un “pattern” émerger où les institutions n’ont que peu d’intérêt à investir pour encourager le développement de cours à distance exploitant des pratiques pédagogiques innovantes ainsi que le potentiel d’outils plus complexes que le simple dépôt de documents à télécharger du point de vue de l’étudiant.
De fait, je suis d’accord. C’est comme si la formation en ligne est déjà suffisamment innovante et que le plus réel est que les éléments de connaissances soient tout simplement accessibles n’importe où n’importe quand, idéalement. Cela va dans le même sens que mon autre article sur l’intérêt de pouvoir utiliser une bonne variété de « portables » pour accéder à la formation au moment désiré. Après cela, le travail est fait et jugé bien fait….