Sonia Morin m’a souligné ces articles du New York Times de la semaine dernière présentant différentes tendances en formation continue.
D’abord, crise économique oblige, de nombreux collèges, universités et même chambres de commerce aux États-Unis offrent de la formation permettant aux étudiants de développer des compétences entrepreneuriales, ce qui permet à certains de retourner sur le marché du travail en fondant leur propre entreprise. (Lohr, Steve, « Some Business Skills to Go With the Passion », New York Times, 25 août 2010)
Par ailleurs, le plan vert du gouvernement américain a libéré des fonds permettant à diverses institutions d’enseignement de développer des programmes pour former des professionnels oeuvrant dans les nouvelles formes d’énergie renouvelables et non-polluantes. (Olson, Elizabeth, « Community College Training for Managing Green Jobs », New York Times, 25 août 2010)
Enfin, malgré une tendance lourde vers la technicité et les compétences concrètes permettant un accès rapide à l’emploi, les programmes de sciences humaines demeurent populaires, notamment en raison de l’affluence des baby-boomers qui ont le temps, l’argent et l’intérêt de retourner aux études à la retraite. (Cohen, Patricia, « The Humanities for Love, not Money », New York Times, 25 août 2010) La journaliste mentionne cependant que ces programmes répondent au besoin de personnes qui choisissent précisément une formation plus générale de façon à demeurer polyvalents dans un marché incertain.
Other continuing education programs around the nation have noticed a similarly strong interest in their arts and humanities courses. This growth comes amid a vigorous debate in the broader world of education about whether courses and material should be tied more tightly to the job market. Training more engineers and technicians is a constant refrain.
