Cycles supérieurs Tendances sociétales

Une approche systématique pour analyser et traiter des cas de plagiat

À la suite de la réception de la Lettre 70 de Michelle Bergadaà, je viens de lire deux cas rapportés sur le site Plagiat et fraude scientifique : la perspective académique :

  • Courage, fuyons! Le cas ci-dessous est significatif des confusions qui se produisent lorsque nos collègues ne parviennent pas à distinguer “objet de connaissance” et “créateurs et auteurs” de ces objets. Pourtant, les deux dimensions sont bien indépendantes au niveau de l’analyse. Ce cas est aussi représentatif de la recherche de bouc émissaire dans toutes les situations où les responsables ne savent pas résoudre les problèmes d’ambiguïté de leurs rôles.  Il est enfin emblématique de ce que nous rencontrons comme attitudes et comportements depuis plus de dix ans dans nos “sociétés savantes”, quelle qu’en soit la discipline.
  • Master copy L’histoire de vie racontée par une étudiante en Master qui s’est fait plagier son mémoire final. L’histoire est banale en ses débuts, mais l’étudiante décidant de reprendre ses travaux après quelques années d’interruption découvrit le pot aux roses. À partir de la 17ème épreuve de ce storytelling des temps modernes, les erreurs s’accumulent et le processus s’enlise… nous allons devoir intervenir pour remettre les choses d’équerre.

Je trouve toujours instructif et éclairant de lire des analyses et des traitements de cas de plagiat, surtout lorsque ces analyses sont réalisées suivant une démarche systématique.  Les outils développés et diffusés sur le site sous la responsabilité de la professeure Michelle Bergadaà :

Je lirai certainement les autres analyses, ne fût-ce que pour mieux comprendre en détail la démarche préconisée par les protagonistes du site.

Je crois également que la lecture des analyses pourrait être une source d’inspiration pour toutes les personnes responsables disciplinaires de notre université.

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Source – Berdagaà, Michelle.  Infolettre 70. (On peut s’abonner à la Lettre ici.),  19 octobre 2016.

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Sonia Morin

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