Dans le cadre de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur tenue à Paris, du 5 au 8 juillet 2009, l’UNESCO énonçait l’idée que la formation à distance devrait permettre de doubler le nombre d’étudiants dans les pays du Sud. En effet, bien qu’il soit évident que cette réorganisation pédagogique ne peut se faire sans la participation active des enseignants, c’est la meilleure voie selon l’organisation pour rejoindre un nombre croissant d’étudiants en grand besoin de formation. De plus, on note que la nouvelle génération qui, malgré parfois des moyens technologiques limités, savent que les TIC existent et souhaitent qu’on les utilise pour dispenser à distance une formation qui ne leur serait pas accessible autrement.
Bien que certains cours soient offerts en mode traditionnel, soit en présentiel, dans des pays d’Afrique comme le Cameroun, ils sont en nombre limité et un bon pourcentage des autres cours doivent être « importés » d’une manière ou d’une autre. La voie de la formation à distance est évidemment très privilégiée. À titre d’exemple, à la rentrée 2010, l’École Polytechnique de Yaoundé offre un « Master » en télécommunications, élaboré depuis 2007. Ce diplôme de maîtrise constitue le tout premier programme de ce niveau dans le domaine des technologies au Cameroun (à noter qu’il est porté par la plateforme Moodle).
Le défi semble être la formation des enseignants à la conception et l’animation de formations à distance. Actuellement, à ce propos, le Cameroun semble tenir une longueur d’avance sur d’autres pays africains.
Pour plus d’information, lire l’article de Louis Martin Onguéné Essono mis à jour le 7 septembre 2010 dans Thot Cursus.