Cela fait un bail que L’éveilleur vous parle de réalité augmentée (la plus ancienne dépêche à ce sujet date de 2009), une technologie que nous considérons à fort potentiel pour l’éducation.
Ce matin, sous la plume de Samuel Larochelle, j’apprends qu’un certain Amir Baradaran, homme aux multiples talents, diplômé des universités McGill et Concordia, est justement en train de réaliser ce rêve de démocratiser la réalité augmentée.
« On veut amener les créateurs de contenus comme les enseignants, les artistes, les médias et tous les autres qui ne sont pas formés pour coder à s’approprier la réalité augmentée en fonction de leurs besoins. »
Pendant la pandémie, à la demande de l’Université Columbia à New-York, Amir Baradaran a testé une plateforme de réalité augmentée qu’il a développée avec son équipe.
« L’Université Colombia m’a demandé comment on pouvait amener l’apprentissage expérientiel aux étudiants chez eux, dit Amir Baradaran, entrepreneur canado-iranien. À partir de là, mon équipe a travaillé avec un professeur de physique qui comprenait déjà que la réalité augmentée allait changer nos façons d’apprendre et de communiquer. Ses étudiants suivaient ses classes sur Zoom le matin et utilisaient la plateforme en après-midi pour mettre le tout en pratique. »
Cette plateforme, baptisée ABXR, rend accessible la création de contenu augmenté à toutes personnes n’ayant pas de connaissances en codage.
« On automatise l’expertise technique requise pour que les gens puissent utiliser une interface simple et personnaliser le tout. »
Fier de cette innovation, Amir Rabadaran explore maintenant différentes avenues afin de rendre cette plateforme disponible et permettre à de plus en plus de personnes d’adopter et d’intégrer la réalité augmentée à leur domaine d’activités.
Source – Larochelle, Samuel, «Démocratiser la réalité augmentée», La Presse +, 18 février 2022.
Veilleuse pendant plus de 10 ans, mes recherches et sujets d'intérêt tournaient autour des multiples usages de la vidéo à des fins d'enseignement et d'apprentissage. Je resterai, même à la retraite, fidèle lectrice de ce blogue qu'est L'Éveilleur!