La compagnie Google a annoncé mercredi dernier la sortie en 2010 d’un système d’exploitation venant directement en compétition avec Microsoft Windows, Mac OS X et d’autres, soit Google Chrome OS:
http://googleblog.blogspot.com/2009/07/introducing-google-chrome-os.html
Avec la venue d’Android sur certains appareils mobiles, l’annonce d’une percée possible de Google sur nos postes de travail a eu l’effet d’une véritable bombe, larguée par le géant du web sur son principal rival: Microsoft. Centré autour de l’utilisation d’outils tels que le fureteur Chrome, le service de courriel GMail, le service d’hébergement de fichiers GDrive, les applications de bureautique Google Apps et bien d’autres (dont la possibilité d’exploiter tous ces outils “hors-ligne” à l’aide de Google Gears), cet environnement, basé sur Linux, pourrait offrir tout ce dont l’utilisateur “branché” a besoin, à un coût minime (sinon, gratuitement).
Quel impact aura ce développement sur la gestion future des actifs informationnels? Le logiciel libre viendra-t-il enfin prendre la place souhaitée par ses adhérents? Que feront les rivaux de Google pour répondre au défi lancé par Google?
C’est un dossier à suivre!
C’est certainement une bombe médiatique, en tous les cas. Exit, Michael Jackson, voici ChromeOS!
Éric Talbot m’avait également poussé cet article:
http://arstechnica.com/gadgets/news/2009/07/googles-chrome-os-coming-to-netbooks-in-late-2010.ars
Par ailleurs, CrunchGear se montrait plus sceptique…
http://www.crunchgear.com/2009/07/08/why-we-need-to-chill-about-chromeos/?awesm=tcrn.ch_5U4&utm_campaign=techcrunch&utm_content=techcrunch-autopost&utm_medium=tcrn.ch-twitter&utm_source=twitter.com
Le problème, c’est que Chrome OS est conçu pour utiliser des applications Web. Bien que certaines personnes gèrent tous leurs documents numériques dans des plateformes Web, c’est encore extrêmement rare. Même les utilisateur les plus radicaux ont probablement quelques documents et applications conservés ou installés localement. L’avenir de Chrome OS n’est peut-être pas tant de remplacer Windows et Mac OS sur les PC, mais plutôt pour les appareils d’appoint du genre eePC qui servent à rester connecté avec un appareil très léger et très portable, mais qui ne remplacent pas le PC général de l’usager. Je pense donc que Google vise surtout le marché des ordinateurs ultra-mobiles. L’avenir nous le dira.