Enseigner apporte souvent une grande satisfaction. En particulier lorsqu’on constate chez nos personnes étudiantes leurs progrès qui émergent en filigrane de leurs travaux. Par contre, lire dans un travail quelque chose qui a tout du plagiat reste une expérience à la fois troublante et frustrante.
Troublante, parce qu’on comprend mal pourquoi untel ou unetelle ne cite pas au lieu de s’approprier les mots d’une autre personne.
Frustrante, parce qu’on a toujours espoir que nos étudiants et étudiantes prennent la balle au bond et nous démontrent leur compréhension de ce qu’on leur enseigne.
Le plagiat existe depuis des lustres et semble, selon certaines études, gagner des adeptes. Il existe aussi plusieurs raisons au plagiat dont celle de ne pas comprendre le travail ou le résultat attendu. C’est sur point précis que la professeure au Lambton College, Julia Collela, nous propose trois façons d’intervenir pour minimiser ce phénomène.
L’article d’une minute
Obtenez une « photo » de la compréhension qu’a votre groupe quant au travail que vous leur proposez. Vous pourrez soit colliger ces photos, soit les faire résumer en équipe et révéler ce résumé en plénière.
Après la présentation d’un devoir, demandez à la classe de rédiger un article d’une minute expliquant le devoir à un camarade absent. Cela vous permettra de savoir ce que vos étudiantes et étudiants savent de ce travail et vous donnera une idée des parties qui nécessitent des éclaircissements.
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L’exemple-type
Donnez aux personnes étudiantes l’opportunité d’explorer de l’intérieur un exemple-type d’un travail similaire à celui que vous prévoyez leur donner. Remettez-leur un exemple de travail complété et une grille de notation afin qu’ils l’évaluent et en discutent.
Faites travailler les personnes étudiantes en petits groupes. Remettez à chaque groupe un exemple de devoir complété et la grille d’évaluation correspondante. Demandez à chaque groupe d’évaluer le travail type. Demandez-leur de partager à tour de rôle avec la classe la note qu’ils ont attribuée à l’exemple de travail. (…) Vous pouvez partager la note que vous attribueriez au devoir type avec votre justification.
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Les tickets de sortie
Avant que les personnes étudiantes prennent le large avec ce que vous venez de leur enseigner, demandez-leur de vous remettre un résumé de leur compréhension sous forme d’un visuel symbolique ou d’une courte description de leur confiance face à ce qui les attend. Par exemple, demandez-leur :
“Choisissez un autocollant qui représente le mieux ce que vous ressentez à propos de la leçon d’aujourd’hui. Placez votre autocollant sur votre carte de pointage et écrivez pourquoi vous avez choisi cet autocollant pour représenter ce que vous ressentez (…)”
“Cochez la couleur du feu de signalisation (rouge-jaune-vert) qui représente votre état d’esprit par rapport au sujet d’aujourd’hui.”Si des personnes étudiantes sont sur le rouge, vous pouvez leur demander de vous contacter pour que vous puissiez leur apporter un soutien supplémentaire. Si plusieurs élèves sont sur le rouge, vous pouvez envisager de revoir le contenu avec toute la classe.
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Ce sont là quelques idées que vous pourrez adapter selon que vous enseignez en face à face ou à distance. Cependant, l’idée demeure qu’une étudiante ou un étudiant mieux au fait de ce qu’il faut retenir, synthétiser et produire aura toujours plus de faciliter à démontrer ses apprentissages qu’à copier-coller ceux des autres.
Quelques fois, mettre les points sur les “i” et les barres sur les “t” font la différence entre un “A” et un “E”.
Source: Colella, J., Course Content and Course Assignments: Considerations to Help with Student Plagiarism, Faculty Focus, 11 avril 2022.
Daniel a longtemps été occupé à analyser et concevoir des formations tous azimuts. Il essaie aujourd'hui de faire connaître ses découvertes pédagogiques aux personnes formatrices à la recherche de solutions concrètes.